Qui ne connaît pas ce sentiment désagréable qu’est la culpabilité ? Effectivement, nous avons tous connu ce ressenti à un moment ou à un autre.

En outre, ce sentiment est souvent associé à celui de la honte, nous savons qu’il est très important d’avoir une bonne gestion émotionnelle. En effet, elles dictent nos actes et notre bonheur au quotidien. Les émotions dites négatives peuvent littéralement vous gâcher la vie. En fin de compte, si vous restez dans ce genre de ressentis cela pourra engendrer à termes divers maux physiques.

Par ailleurs, les émotions sont plus ou moins affectantes. Mais, il n’est jamais très bon pour soi de rester dans des schémas de pensées négatives. Mais il y a des émotions qui nous affectent plus que d’autres. 

Voici la liste selon l’échelle des émotions de Esther et Jerry Hicks

1.    Joie, appréciation, liberté, amour, indépendance 

2.    Passion 

3.    Enthousiasme, bonheur, ardeur 

4.    Anticipation positive, confiance 

5.    Optimisme 

6.    Espérance 

7.    Contentement, satisfaction 

8.    Ennui 

9.    Pessimisme 

10.    Frustration, irritation, impatience 

11.    Surcharge, accablement 

12.    Déception 

13.    Doute 

14.    Inquiétude 

15.    Accusation 

16.    Découragement 

17.    Colère 

18.    Vengeance 

19.    Haine, rage 

20.    Jalousie 

21.    Insécurité, culpabilité, sentiment de ne rien valoir 

22.    Peur, chagrin, dépression, désespoir, impuissance 

Comme vous pouvez le constater sur cette échelle la culpabilité fait partie des ressentis les plus néfastes pour soi-même. C’est pourquoi il est primordial de pouvoir lâcher vos culpabilités.

En d’autres thermes ce ressenti va vous ronger de l’intérieur tant que vous ne vous en occuperez pas.

Ce sentiment est lié à votre propre jugement sur vous-même ou par rapport au regard des autres. Mais cela va souvent toucher une part de vos valeurs qui n’ont pas été respectées par ce que vous avez pu dire ou faire. La sensation d’avoir commis une faute qu’elle soit imaginaire ou réelle. Pour le cerveau que ce soit réel, virtuel ou imaginaire, il ne fait pas la distinction. Donc vous pouvez vous créer des vrais stress intenses en rapport à des situations imaginaires. La notion d’avoir failli revient régulièrement. Le fait de passer du mauvais côté, celui des méchants ou du coupable qui a fauté.

En outre, cela va saboter votre confiance et estime personnelle.

Si vous pensez avoir  » fauté  » selon votre propre échelle de valeurs. Souvent le mental tourne en boucle sur cette idée et le sentiment désagréable de culpabilité reste en vous.  

De toute manière, la culpabilité fait partie de l’humain, elle peut vous aider pour des remises en question, pour comprendre quelque chose qui est à changer en vous qui ne vous convient pas ou plus.

culpabilité

Mais, si cette culpabilité est persistante ou récurrente, cela devient plus que néfaste et dévastateur. Elle peut même vous mener à long terme à de la dépression. Le fait de se sentir constamment coupable pour tout, ancre dans votre identité que ce que vous faites est faux ou mal. Plus le temps passe, plus vous vous remettez en question pour tout et rien, même des choses anodines. Car vous avez intégré le fait que se sentir coupable est normal.

Par conséquent, comprendre ce ressenti peut vous aider à avancer vers plus de sérénité et d’apaisement.

De ce fait, une des solutions pour remédier à cet état, sera de commencer par analyser la situation comprendre pourquoi vous êtes dans ce ressenti. Comment faire à l’avenir pour ne plus revivre cette situation ?

Quelles sont les causes qui vous ont mené à vivre cette situation ? Qu’avez-vous à comprendre suite à cet événement qui vous créer de la culpabilité? 

Suite à ce genre d’analyse, vous pourrez passer par le pardon. Évidemment, oui vous avez le droit à l’erreur, comme tout le monde, (et si c’est vraiment une erreur… très suggestif). Ayez de la compassion pour vous –même. Personne n’est parfait. Vous vivez en ce moment même une épreuve à surmonter. Mais à bien considérer les choses, si vous la vivez c’est que vous avez les capacités en vous pour la surmonter.

Donc, faites-vous confiance, soyez bienveillante envers vous. Dans ces conditions, que diriez-vous à votre meilleure amie pour la soutenir dans la même situation que vous ? Répétez-vous ces paroles réconfortantes pour vous-même. En fin de compte, vous avez le droit de vous pardonner. Ce sera bénéfique. Pourquoi continuer de vous autoflageller cela ne résout rien.

Après le pardon… l’acceptation

L’acception de ce qui est, de la situation. Du fait que vous avez pu vous tromper, que vous avez le droit à l’erreur et que vous avez pris la « leçon » de ce qui a pu se passer. Également, que vous n’avez plus envie de ça et que vous avez le désir que les choses avancent et bougent pour vous.

Effectivement, il n’y a que vous qui pourrez amorcer le changement. Parfois, il y a besoin d’une aide extérieure, un thérapeute qui peut vous accompagner afin de ne pas rester dans une vision faussée de votre identité. Quelquefois, il peut aussi y avoir des blocages inconscients lié à l’enfance. Si vous avez vécu des situations difficiles que vous avez été jugé par les autres, cela peut laisser des traces qui créer de l’auto-sabotage. Ce qui engendre un désalignement identitaire. Pour cette raison, vous n’arrivez plus à vous détacher de cette identité de  » coupable « .

Mais la première chose sera de pouvoir reconnaitre cette culpabilité afin de vous en libérer complétement et définitivement. Que ce soit seul ou accompagné ne vous laisser plus ronger de l’intérieur par cette culpabilité.